5 conseils pour apprendre à gérer son hypersensibilité

Si tu es arrivée jusqu’ici, c’est que :

  • Tu penses être hypersensible
  • Tu en souffres

Alors tu es au bon endroit. Tu veux savoir comment mieux gérer ton hypersensibilité et je vais t’apporter des réponses. Est-ce que ce seront celles que tu attendais ? Peut-être pas ! Mais elles auront au moins le mérite de t’aider à avancer, tu verras. 😉

Comprendre ce qu’est l’hypersensibilité pour mieux la vivre

On estime qu’environ 20 % de la population est hypersensible. Ce n’est donc pas une rareté, mais une réalité partagée par beaucoup.

Concrètement, l’hypersensibilité, c’est :

  • ressentir les émotions plus intensément que la moyenne,

  • capter les ambiances et les non-dits,

  • avoir une grande empathie,

  • être parfois vite fatiguée face au bruit, aux stimulations ou aux conflits.

Bref, ton système nerveux est plus réceptif, comme si tes antennes étaient réglées sur une fréquence plus fine.

Ce n’est ni une maladie, ni une faiblesse. C’est une manière de fonctionner. Mais oui, ça peut être douloureux à vivre si tu n’as pas appris à apprivoiser cette sensibilité.

Changer de regard sur son hypersensibilité

Je vais t’épargner le fameux : “L’hypersensibilité est un cadeau, fais-en une force patati patata.”

Quand on est hypersensible, on a surtout l’impression qu’un raz-de-marée nous engloutit à chaque émotion. Et franchement, ça ressemble rarement à un cadeau.

On se prend aussi en pleine face le jugement des autres, parfois même de nos “amis” qui nous renvoient qu’on est “chiante à tout prendre mal” ou qu’on “pleure pour rien”.

On subit des ruminations mentales pendant des heures. On se repasse le film de nos échanges ou de situations qui viennent d’être vécues pour tout analyser et décortiquer. Sans parler du côté éponge émotionnelle !

Pour autant, ton hypersensibilité n’est pas ton ennemie jurée.

Le problème, c’est que plus tu la perçois comme quelque chose de négatif, plus tu renforces un cercle vicieux :

  • Pensée : “L’hypersensibilité = un fardeau dont j’aimerais me débarrasser.”

  • Conséquence : chaque émotion est perçue comme un danger.

  • Message inconscient envoyé au cerveau : “Hypersensibilité = danger = rejet.”

Et quand on rejette quelque chose, il se passe un truc merveilleux (ou pas 😅) : ça nous revient en pleine face puissance 1000.

Explorer ses croyances sur son hypersensibilité

Si tu étais en coaching avec moi (et je peux te dire que tu serais secouée, haha), je t’inviterais à explorer tes croyances autour de l’hypersensibilité.

(D’ailleurs si ça te tente d’être accompagnée par une coach – en or – pour femmes hypersensibles, je te laisse découvrir cette offre.)

Je te demanderais par exemple :

  • “Qu’est-ce que ça évoque pour toi, ton hypersensibilité ?”

  • “C’est quoi pour toi être hypersensible ?”

Très vite, tu comprendrais que ce n’est pas ton hypersensibilité le problème.

👉 Le vrai blocage, c’est le REGARD que tu portes sur elle et donc sur toi-même.

Ce qui peut réellement poser problème quand on est hypersensible :

1.Le regard des autres :
Quand tu te mets à pleurer au boulot parce que tu viens de renverser ton café sur toi, tu te dis : “Mais c’est pas possible, je ne peux pas pleurer pour ça devant tout le monde !”

→ En travaillant sur ton détachement du regard extérieur, tu t’apaises. Tu acceptes d’être hypersensible peu importe le contexte ou les gens autour de toi.

2.Ton driver “sois fort” :
Enfant, tu as peut-être entendu : “Arrête de pleurer”, “Ne pleure pas pour ça, c’est rien.”

Résultat : adulte, tu coupes tes émotions pour coller à ce conditionnement. Comme si tu n’avais pas le droit de pleurer.

→ En renouant avec tes émotions et en te libérant de ce driver, tu te délestes d’un poids énorme.

3.Ton estime de soi :
Si tu associes ton hypersensibilité à une faiblesse, si tu te juges “nulle”, “trop”, “stupide” à cause d’elle, c’est que ton estime personnelle est touchée. L’auto-jugement et la dévalorisation sont de bons indicateurs.

→ En travaillant ton amour de soi, tu verras que tu ne souffriras plus de ton hypersensibilité, car elle fera partie de toi, sans définir ta valeur.

4.Ton rapport à tes émotions :
As-tu appris à les accueillir… ou à les fuir ? Les émotions ne sont pas des ennemies, ce sont des messagères. Plus tu essaies de les bloquer, plus elles reviennent fort.

→ En apprenant à les écouter (plutôt qu’à les étouffer), elles passent plus vite et deviennent moins lourdes.

5.Ta gestion de l’énergie :
Quand on est hypersensible, on capte énormément de choses (ambiances, humeurs, détails…). Ça peut épuiser.

Poser des limites, s’accorder des temps de recharge et s’autoriser à dire “non” devient vital pour éviter le trop-plein.

6.Ton environnement :
Un cadre trop bruyant, trop exigeant ou trop stressant peut amplifier ton hypersensibilité.

→ Ajuster ton environnement (autant que possible) te permet de vivre plus en harmonie avec toi-même.

5 conseils pratiques pour mieux vivre son hypersensibilité

Au-delà de la réflexion, voici quelques pratiques concrètes qui peuvent changer ton quotidien :

  • Le journal émotionnel : chaque soir, note ce que tu as ressenti dans ta journée, sans jugement. Mettre les émotions sur papier permet de les reconnaître et de les libérer.

  • La cohérence cardiaque : 5 minutes de respiration (inspiration 5s / expiration 5s) suffisent pour calmer le système nerveux.

  • Les pauses sensorielles : marcher dans la nature, écouter une musique douce, s’isoler dans une pièce calme. Ce sont des petites recharges indispensables.

  • Le check énergétique : en fin de journée, demande-toi “Est-ce que cette fatigue vient de moi, ou des autres ?” Rien que le fait de différencier aide déjà.

  • Les limites relationnelles : apprendre à dire non, à s’éloigner des personnes toxiques ou trop exigeantes.

D’ailleurs, sais-tu qu’en tant qu’hypersensible tu es prédisposée à attirer les gens toxiques et les manipulateurs ? Ou pire, des pervers narcissiques ! J’ai d’ailleurs créé un accompagnement spécifique pour te protéger de ces profils, consulte le juste ici : https://mf-libertycoaching.com/coaching-connexion-authentique/ 

Et si tu as le sentiment d’attirer les gens toxiques, je t’invite à lire mon article qui t’expliquera comment ne plus les attirer. 

En conclusion

Ton hypersensibilité n’a jamais été le problème.

Ce qui t’épuise, c’est :

  • le regard des autres,

  • les conditionnements hérités de l’enfance,

  • une estime de soi fragilisée,

  • ton rapport aux émotions, à l’énergie et à ton environnement.

La bonne nouvelle ? Tout ça se transforme.

En changeant ton regard sur ton hypersensibilité, tu changes ton expérience de vie. Elle ne sera plus un fardeau à porter, mais une part de toi que tu sauras apprivoiser.

Et si, à partir d’aujourd’hui, tu faisais le choix de voir ton hypersensibilité comme une alliée plutôt qu’une ennemie ? 🌷

👉 Si tu veux explorer ça plus en profondeur et trouver tes propres outils, c’est exactement ce que nous travaillons ensemble en coaching. Prête à embarquer avec moi ? Prends rendez-vous pour ton coaching découverte juste ici

Si tu m’as lue jusqu’ici c’est que mes mots résonnent pour toi. J’en suis ravie. Je te propose alors de rejoindre ma newsletter spéciale femmes hypersensibles (mes Elise) pour recevoir des conseils et des outils pour apprendre à mieux vivre ton hypersensibilité. Mais aussi pour apprendre à te prioriser, à t’aimer davantage et à te protéger des gens toxiques ! 

Prends bien soin de toi,

Marianne.

FAQ sur l’hypersensibilité

 

Comment savoir si je suis hypersensible ? Si tu ressens les émotions intensément, si tu es très empathique, sensible aux détails, vite épuisée par le bruit ou les conflits… il y a de grandes chances que tu sois hypersensible.

 

Est-ce qu’on guérit de l’hypersensibilité ?
Non, car ce n’est pas une maladie. Mais on peut apprendre à l’apprivoiser, à poser des limites et à transformer cette sensibilité en atout.

 

Quelle différence entre hypersensibilité et introversion ?
L’introversion concerne la façon de se ressourcer (seul plutôt qu’en groupe), alors que l’hypersensibilité est liée à une intensité émotionnelle et sensorielle. On peut être hypersensible et extraverti !

 

Pourquoi les hypersensibles sont souvent fatigués ?
Parce qu’ils captent énormément de stimulations (sons, ambiances, humeurs, détails) et traitent plus d’informations. Leur système nerveux se fatigue plus vite.